Cavaliers qui s'efforçaient de sourire.
Qui s'efforçaient de prendre un rôle, être sur scène, toujours.
Le pas lent des chevaux, histoire de ne pas ouvrir la vilaine plaie de Philippe l'acteur, les laissait, lui et sa compagne Wiatt, à des bien sombres reflections, silencieuses reflections.
Enfin les tours furent visibles, et toute la monotonie du voyage, toute cette ambiance èsante se transforma, comme par magie.
Philippe releva enfin la tête et adressa un sourire a Wiatt. Il fallait sourire, il fallait être gaies, il fallait s'aimer. Ô... quelle dure tache! Après tout ce qui c'était passé... Il lui semblait presque une torture, de sourire encore.
Mais il le fallait.
Alors ile continuèrent d'avancer, transformant peu à peu leurs tourments mutuels dans la simple tristesse qu'il faut eprouver a la mort d'un père pour Wiatt, il y a de plus en plus longetemps.
Arrivés devant la porte, Philippe descendit du cheval et aida sa future femme à en faire de mème.
Ce simple contact le fi frissonner, cette simple idée lui fit tourner la tète.
Future femme... à quel prix?
Il sourit, et s'approcha du garde avec une courbette joviale et exagerée. N'était-t-il pas acteur pour tromper son entourage de ses vrais pensées?
Messire le bonjour! Pourriez vous annoncer a Dame Ann, Philippe Moulin et Wiatt Diane D'Ayaze? Nous sommes attendus.
Et de surie de plus belle.